23 mars, 2011

Jour 12 – Le départ pour la République Tchèque… quelle aventure… encore!!!


C’est le jour de départ pour la visite de Prague, on change donc de pays pour se diriger vers la République Tchèque. Nous avons pas mal fait le tour de ce que nous voulions voir à Vienne, certes il y aurait encore quelques endroits… mais on dirait qu’on n’a plus le goût de visiter… j’aurais bien aimé voir le Belvédère ainsi que l’école espagnole d’équitation de Vienne (internationalement reconnue), tant pis, on ne peut pas tout voir dans la vie… qui a tout vu les attractions touristiques de Montréal?? Et pourtant on y habite!!!


Lors de notre arrivée à Vienne, j’avais demandé un horaire pour Prague… à ce moment, on ne m’avait pas dit que je devrais partir d’une autre gare et non pas de la même que nous sommes arrivée. Selon l’horaire de train que j’ai reçu, on peut prendre le train vers Prague à 9 :33, 12 :33, 14 :33 ou 16 :33. Il est 7 :00am lorsque je demande à Eric a quelle heure il souhaite partir. Il me répond rapidement, sans hésitation => 9 :33. Hum… je trouve ça un peu serré, mais comme nous sommes à environs 10 minutes en taxi de la station de train, j’imagine qu’on devrait avoir le temps de faire la valise et de s’y rendre.



On dirait qu’avec les années, je contrôle mon stress et puisque souvent je panique pour rien… j’essaie d’être positive et de garder mon calme à chaque « aventures ». Alors, voilà, il est 8 :35, les valises sont faites et on les descend à l’entrée sur le bord de la rue… mais là, ça commence mal, on n’a pas de cellulaire pour appeler un taxi. Eric demande à quelqu’un sur la rue qui lui dit qu’à 2-3 coins de rues il y a en de disponibles en tout temps. Je reste avec les baggages et Eric part rapidement à la recherche des taxis, mais en chemin, il ne les voit pas et de toute façon… comment expliquera-t-il au taxi ou nous sommes exactement. Je rappelle que ce n’est pas un hôtel officiel et qu’il est presque impossible de retenir un quelconque mot en allemand… donc difficile de retenir le nom de sa rue. Tant pis, il entre dans l’épicerie au coin de notre rue et demande de l’aide à la caissière… qui ne parle pas anglais! Moi, pendant ce temps, j’ai le cœur qui bat la chamaille… je prends de grandes respirations en essayant de me calmer… que peut-il arriver de si grave… le pire serait que l’on soit en retard pour prendre le train de 9 :33 et qu’on soit obligé de « poirotter » à la gare jusqu’à 12 :33. À ce que je sache il n’y aurait personne de mort, rien de grave, seulement un peu de perte de temps, alors RESPIRONS! Eric finit finalement par ce faire aider par un gars de l’épicerie et il revient rapidement en me disant qu’un taxi sera à l’épicerie dan 5 minutes pour nous… par chance, l’épicerie à quelque pas de notre porte d’entrée. On transporte donc nos bagages jusque là (ce qui veut dire 2 grosses valises, 2 sacs de bottes de skis, 2 sacs de skis et 1 sac à dos pesant).

Le taxi nous demande à quelle gare on va… c’est là qu’on constate qu’il y en a plus qu’une dans la ville… hum… on n’a pas le temps de niaiser alors… pfff on se fait confiance et on lui demande de nous apporter à la même d’où nous sommes arrivés en lui expliquant le chemin. Ce qu’il fait.



Nous sommes heureux d’arriver à la gare à 9 :15, on a donc facilement le temps d’aller acheter les billets et de se rendre au bon quai.


Eric, part à l’étage plus bas pour acheter les billets pendant que moi je reste avec la tonne de bagage. À un moment donné, à 9 :19 exactement, je le vois remonter en courant dans les marches roulantes… et comme il me dira plus tard « Dieu sait qu’il ne court pas pour rien… », il a le manteau tout croche, les bras d’in airs en faisant des grands signes de non, les yeux tout écarquillés pis il me crie de loin « On n’est pas à la bonne place, on n’est pas à la bonne place!!! » SHIT! Hein, de quoi tu parles??? Je lui dis rapidement, calmes-toi, on arrivera trop tard, tant pis, on prendra le prochain train…

(Parenthèse : Je suis tellement crampé au moment d’écrire ces lignes que j’en pleure de le revoir crier au loin en panique!!! J’ai hâte de vous l’imiter en personne)

Et c’est à ce moment exact qu’il me répond « Non, non on doit se rendre à l’autre gare, le train est à 9 :48 » Hein, qu’est-ce que tu dis?? « Pose pas de question me dit-il, suis-moi ». Mais là, pourquoi on ne prend pas un taxi? « Pas le temps, me dit-il, le gars me l’a dit… on doit prendre le métro ». QUOI??? Calvaire, avec tous les bagages??? On part en courant, comme des poules pas de tête, l’ascenseur, Où est l’ascenseur qui mène au métro? Bon, on le trouve, devons-nous aller l’étage E1, E2, E-1 ou E-2… je pèse sur tous les boutons, c’est la panique. Eric me crie, pèse sur le E-2! Ouf, ok, on sort en bas au sous-sol, directement à l’étage du métro. Il passe à 9 :23 (il est 9 :21… YÉ!

Le métro est bondé et nous on prend la ½ de la place avec nos bagages… c’est en chemin, que je constate les étapes à suivre. Tout est indiqué sur le billet :
9 :23 prise du métro, 9 :42 on débarque à la station de train, marche de 4 minutes sur 200 mètres, il sera alors 9 :46… et le train part à 9 :48!!! Aille, wow, on a du temps de lousse!!!

Maintenant, mon seul stress est… en sortant du wagon de métro, vers quelle direction on va??? Faut pas se tromper, on n’a pas de marge de manœuvre. En sortant du métro, on courent au 1er ascenseur que l’on voit… tout bad, ça va être trop long qu’Éric me crie, prend les marches roulantes… oki, on monte et en haut, on demande rapidement à 2 personnes « Train station, train station??? »… je ne sais pas s’ils sont figés, ou bien s’ils ne prennent jamais le train, mais ils ne semblent pas savoir de quoi on parle. Tant pis, pas le temps de leur expliquer. On sort sur la rue et on court dans la direction qui nous semble la plus logique… Finalement, je redemande à quelqu’un et la personne me pointe le S (un espèce de logo avec un éclair), c’est le logo de la gare de train. On court comme des perdus sur le trottoir… tout est pesant et nous tirent dans les épaules… mais on n’a pas le temps de chialer, ni de prendre un pause.
On entre dans la station, on essai de s’orienter rapidement… mais habituellement, on doit regarder sur un énorme tableau le numéro de notre train et cela nous indique le numéro du quai où aller… on ne voit rien à cet effet. Une seconde plus tard Eric s’écrit, c’est là, c’est là en haut des marches!!! Yé, on a trouvé… et c’est à ce même moment que j’entends mon charmant chum s’écrier « Ah! Ben Tabarnack, les marches roulantes qui montent sont brisées, tchek le gars yé là pour les réparer!!!!! » À ce moment il était 9 :46… Si vous aviez vu le nombre de marches à monter… 4 gros paliers à monter! On était déjà mort, les bagages étaient lourds mais sans réfléchir Eric a prit les 2 grosses valises, il m’a lancé son sac de bottes de ski et ces skis et il m’a dit « Essaye de monter ça! » Et il est partit en courant dans les marches avec les 2 valises de 24kg chacune…

Moi, j’ai mis un sac à dos en arrière, un sac à dos en avant, les skis sur chaque côté des épaules et GO, une marche, deux marches, trois marches… 2 paliers plus tard, Eric me crie, « Je vois le train, yé là, le train est là!! », ça me redonne un regain d’énergie… mais les jambes me shakes, je crie au 3ième palier, « Je ne me rendrai pas, viens m’aider… je ne me rendrai pas ». Il ne m’a pas entendu… et de toute façon, il restait les valises à monter dans le train. J’ai continué, je ne pouvais pas être si près du but et lâcher…

On a monté les valises et bagages dans le train de peine et de misère… dès qu’on est monté, le train a fermés les portes et il est parti… on n’était même pas encore assis, ça vous donne une idée! AYOOOOOYE! M’a dire comme Eric, le trajet de train à passer vite, ça nous a prit 30 minutes pour reprendre notre souffle et 1 heure pour retrouver un peu d’énergie car le mal de cœur et les étourdissements nous accompagnaient… la baisse de pression d’imagine! On crevait de chaleur et le soleil nous plombait dessus… on a rit pendant plusieurs minutes en se remémorant chacune des étapes des derniers 30 minutes et en s’expliquant se qui c’était passé dans nos têtes à chacune d’elle. HHHHhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaa! Quelle histoire! On en rit encore quelques jours après.

Notre arrivée à Prague s’est bien passée… on avait tellement lu dans les guides que les taxis étaient des crosseurs qu’on a prit le métro… un coup parti, on n’était plus gênés de pousser tout le monde avec notre stock. Nous n’avions de 2 stations à faire alors c’était très économique.

Une fois arrivée, la visite de notre appartement nous a réconciliées avec ce périple. On trip, c’est beau, un mélange de bois, de béton, de blanc, une belle cuisine neuve. On prend une douche, se repose un peu et part directement vers la vieille ville pour y prendre des pamphlets de la ville.

On aime l’ambiance de la ville, beaucoup plus underground et beaucoup plus jeune que Vienne. On a de bons feelings de cette ville.

Après une marche en ville, on revient à l’hôtel à faisant un arrêt dans un bar qui semblait underground… je ne sais pas pourquoi mais on dirait que l’affiche extérieure nous a attirée, elle n’avait pourtant rien de très spécial. Il fallait aller au fond d’un couloir, ouvrir la porte et descendre dans un bar au sous-sol… on a viré de bord car ça avait l’air trop underground, c’était un peu épeurant… mais on n’a pas fait 2 pas, que par curiosité, on a décidé d’y retourner. Quelle belle découverte, c’était finalement un place vraiment cool où il y avait des tables avec de la bière en fût qui sortait au milieu de chacune des tables… les gens se servaient eux-mêmes les fût! Malheureusement, toutes les places aux tables étaient réservées, mais on s’est tout de même assis au bar pour prendre une bière. Eric a découvert qu’il adore la PILSNER URQUELL et moi j’ai pris une bière forte, la Master. C’est aussi ici qu’on a prit notre premier shooter d’Absinthe (un alcool de plantes aux vertus enivrantes). Le menu n’était pas fameux alors on a décidé d’aller manger juste à côté de notre appartement, chez Banditos, un restaurant Mexicain. Encore là, on est vraiment bien tombé, c’était une ambiance vraiment relaxe et conviviale, pas chic du tout, en fait, assez typique pour se croire au Mexique! On a bien mangé et on est monté se couché, à la porte d’à côté!

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