25 mars, 2011

Jour 15 – Dernière journée à Prague

Aujourd’hui est notre dernière journée dans la belle ville de Prague. On a reprit des forces et on se sent d’attaque pour profiter de celle-ci.

Pendant qu’Eric s’occupe de mettre quelques photos sur le blog, je m’occupe de faire le gruau matinal… un flop total!!! Vous me connaissez, moi qui adore cuisiner… j’ai manqué le gruau. Il n’était vraiment pas mangeable. Hahahhahhaha!!!!

Malheureusement, comme le frigo est vide, il nous est impossible de manger autre chose alors nous allons manger quelques trucs dans un petit take out près de l’appartement… quel truc bizarre, nous avons mangé toutes sortes de mélanges avec viande et sans viande à tartiner sur du pain… et cela, debouts, accoudés à des petits comptoirs à l’intérieur. C’était très bon, mais puisque cela était presque tout fait avec de la mayonnaise, on a finit par avoir un peu mal au cœur…
On est ensuite partis encore… marcher… sur le bord de l’eau en direction du quartier juif. C’était bondé de touriste et les synagogues et cimetières à visiter étaient assez chers. Le cimetière juif était l’attraction principale puisqu’il date de 1300-1400… vous imaginez le cafouillis dans les pierres tombales. En fait, les murs entourant le cimetière étaient tellement haut qu’il était impossible de voir sans payer… mais c’est en faisant le tour de cette petite forteresse que l’on s’est trouvés bien drôle de prendre des photos à travers les 4 seules petites fenêtres carrés que l’on a identifiées dans une porte. On a avait l’air de petits enfants qui essayaient de faire un mauvais coup.

Par la suite, nous avons marché encore en direction de notre même pub qu’hier, le Casa Blu. L’ambiance y est bonne et je souhaitais goûter aux 3 alcools typiques d’ici.

1. Le Fernet Stock, un alcool amer à base de plantes fait à Plzeň-Božkov en République tchèque et à Trieste, en Italie. Il est aromatisé avec environ 14 herbes différentes importées de la Méditerranée et des Alpes. Disponible également sous une forme plus douce, le Fernet Stock Citrus (c’est celui que j’ai essayé). Ça ce boit sur glace.

2. La Slivovice est un alcool de prunes cuites typique de la République Tchèque. Elle est fabriquée en Moravie depuis le milieu du 18e siècle et est produite par trois étapes de distillation et une étape de fermentation de la prune mûre. (Assez fort et un peu dégeulasse à vrai dire…)

3. La Becherovka, C'est un alcool fort (38°) et amer fait à partir de plus de 32 herbes différentes. Elle est réputée pour être apaisante et calmer le système nerveux. Elle peut être servie avec de la glace, du jus de citron ou du tonic (ce que j’ai bu… car hier dans ma bouteille de jus d’orange tablette ce n’était pas fameux). Le drink m’a convaincu d’en rapporter une bouteille à Montréal. Avis aux intéressés!

Maintenant qu’Eric et moi sommes un peu paf, on se rend ensuite au prochain pub recommandé par la serveuse de la place. Le Lokal. Endroit parfaitement tchèque d’après elle. C’est là qu’on prend une autre pinte de bière et qu’on essai 2 plats typiques : Le fromage frit servit avec des patates au beurre… et une soupe nommée DRSTKOVA POLEVKA (une soupe aux trippes!!!)… il fallait vraiment être curieux pour essayer cette soupe… Beurk, les morceaux nous levaient le cœur. Le bouillon, presque sauce, était bon… mais que dire des morceaux de trippes spongieux que l’on trouvait dans la soupe. OUACH!

C’est dans ce pub que l’on a aussi appris que les Tchèque commandaient des bières « Milch »… en fait ce sont des bucks complets de BROUE de bière… WOW qu’est-ce qu’on a rit lorsqu’on a vu deux gars « tough » avec des tatous boirent ces bucks là… hahahahahah!

Au retour, on a fait un stop à l’épicerie pour s’y procurer les alcools locaux afin de remplir les armoires de notre cuisine de Montréal !!!

Ça sent la fin, on marche dans les rues, on lève notre regard vers le haut pour prendre plusieurs images de l’architecture qui nous entoure… et qu’on oublie rapidement dès qu’on y marche plus qu’une journée. L’Europe centrale, la où l’histoire est importante, fastidieuse et tellement intéressante.

« L'histoire de Prague est très riche et associe le duché de Bohème avec les grands moments de l'histoire médiévale européenne. Par la suite, l'accession de Prague au degré de capitale du Saint Empire Germanique en fait véritablement le cœur de l'Europe. L'éloignement de Prague de la vie européenne occidentale résulte de la scission opérée par le communisme (dont ils se sont sortis en 1990). »

On fait nos valises avec tristesse… et on part manger une dernière fois au restaurant Tchèque.

De retour du délicieux restaurant! Wow, Eric a mangé le meilleur steak au grill et servit saignant de la ville. Il était servit sur une tranche de pain et quelques brocolis dans une sauce blanche l'entouraient. Pour ma part, j'ai mangé le meilleur filet de porc en ville... mais dans une sauce hallucinante grasse. Il devait y en avoir au moins 1 tasse sur mon filet de porc et elle goûtait la crème, le beurre et l'huile... tout en goûtant les champignons. Débile!!! Mais là, j'ai la digestion qui se fait aller et j'ai aussi sûrement le cholestérol dans le tapis!

On sera heureux de manger de la soupe aux légumes au retour. J'ai toutes les raisons du monde de retourner au gym dès lundi!!!

On a beaucoup apprécié ce voyage, c'est toujours avec un peu de regret que l'on retourne à nos devoirs de tous les jours...

Merci de nous avoir suivi et pour les conseils, on en a évidemment beaucoup dans nos tiroirs de la mémoire!!! Et non, je n'ai pas tout écrit :-)

Prochain voyage, probablement l'Argentine. L'Amérique du Sud nous attend... on le sent!

Taxi pour l'aéroport dans 20 minutes... je dois fermer l'ordinateur!

Eric et Caro XXX

Jour 13 & jour 14 – Visite de Prague

Ces 2 derniers jours nous avons visité/découvert Prague, tranquillement à pied. Nous avons moins envie de visiter les attraits touristiques mais il y a tout de mêmes des must à ne pas manquer.

Puisque la ville n’est pas très grande, nous avons décidé de ne pas prendre la carte qui permet d’utiliser les transports en communs à volonté mais de plutôt marcher dans les quartiers recommandés « à découvrir ».

La ville est magnifique et nous prenons ça vraiment relaxe… je dirais même que chaque fois que l’on a la chance de faire une petite pause sur un banc de parc ou ailleurs, on en profite.

La 1ière journée, nous avons mangé dans un restaurant recommandé dans le guide Routard qui est situé au fond d’une ruelle d’un quartier touristique. Vraiment, il fallait le savoir… nous n’aurions jamais mis la main sur ce petit joyau sans le livre. MIAM! Nous avons tous les deux mangés des plats traditionnels. Eric a mangé un MÉGA jarret de porc rôti et moi j’ai mangée un « Svícková na smetane ». C'est un rôti de boeuf à la crème fraîche servi avec de la confiture d’airelles, une tranche de citron et de la crème fouettée!!! Spécial, mais délicieux! Un très bon dîner traditionnel.

Ensuite, nous avons visité un must de Prague : Le château de Prague.
« Le château de Prague (en tchèque : Pražský hrad) est le château fort où les rois tchèques, les empereurs du Saint-Empire romain germanique, les présidents de la Tchécoslovaquie, puis de la République tchèque, siègent ou ont siégé. Les joyaux de la couronne de Bohême y sont conservés. C’est peut-être le plus grand château fort par sa superficie ; il s’étend en effet sur 570 mètres de long et 130 de large[1].
Situé sur la colline de Hradčany et dominant la Vieille Ville de Prague et Malá Strana, cet ensemble monumental émerge d’une couronne de jardins et de toits et déploie sa longue façade horizontale d’où jaillissent les tours de la cathédrale Saint-Guy (Située à l'intérieur du Château de Prague, elle est un excellent exemple d'architecture gothique et est la plus grande et plus importante église du pays) et de Saint-Georges. »

Le château est encore gardé par des militaires plantés de chaque côté de la porte d’entrée. Ils se tiennent droits, sans bouger, sans rire… nous avons eu la chance d’assister à un changement de garde officiel. Assez spécial! Nous avons eu le temps de visiter que la moitié des intérêts disponibles à l’intérieur. Par chance, le billet était bon pour 2 jours alors nous en avons profité le lendemain.
Je crois que ce voyage aura éveillé quelque chose en nous… on a envie de connaître et de comprendre l’histoire de la ville que l’on visite, d’où vient cette nation. Pour la 1ière fois on a apprécié la visite des musées remplies de toiles datant des années 1500 et +. Impressionnant de découvrir l’histoire à travers ces toiles. On se promet de mieux se renseigner pour les prochains voyages…

À la sortie du château, nous sommes allés prendre une bière dans un pub éloigné du plan touristique et recommandé par le Routard, le Casa blu. On est fatigué… on mange un Nachos à 2 et on se dit qu’on ira souper dans un autre pub recommandé à 2 coins de rue de là. Malheureusement… on se rend à l’adresse, par une ruelle un peu épeurante… et on découvre encore que l’adresse n’existe plus… maudit, notre Routard date de 2008-2009… la prochaine fois on achètera un livre plus récent plutôt que d’en louer un à la bibliothèque. On a eu notre leçon.

Tant pis, on revient à la marche à l’appartement… on est brûlé… on aurait dus prendre le métro ou le tram, mais on n’a plus la force de réfléchir, on préfère utiliser des rues que l’on connait déjà.

Une petite épicerie pour le déjeuner du lendemain et hop, on dort.
Ce matin, 2ième journée, on a commencé la journée en se faisant un gruau… quel malheur lorsqu’on a découvert que le lait qu’on avait acheté était un genre de mélange de lait avec du vinaigre… on croyait qu’il était passé date mais en essayant de déchiffrer ce qu’il était écrit sur la pinte cela ressemblait à du Kéfir! Pas facile de faire l’épicerie quand on ne connait pas les marques et qu’il nous ait presque impossible de comprendre ce qui est écrit sur les choses de l’épicerie… on y va à l’œil. Eric doit ressortir pour aller acheter du lait normal.
Ensuite, on part en métro pour se rendre directement au château de Prague pour terminer la visite commencée.

On se trompe de sortie de métro, sous la gouverne d’Eric (dois-je préciser… c’est un running gag entre-nous… les cartes et lui, ça fait 2). En sortant du métro, plutôt que de regarder la carte, on y va à l’œil… évidemment, on part du mauvais côté et on se retrouver dans un quartier inconnu et on n’arrive pas à se retrouver sur la map!!! On dirait un Wesmount de Prague. C’est avec l’aide d’une gentille femme que l’on retrouve notre chemin. Mais avant de partir de ce quartier non-touristique, nous décidons d’acheter l’alcool locale la Becherovaka que l’on mélange à une bouteille de jus d’orange et une canette de litchi… ouf, tout est tablette alors ce n’est pas terrible… mai quel bon moyen de retrouver de retrouver un état d’euphorie!
Pour le reste de la journée, on a prit plaisir à passe sur le pont Charles (un must très touristique) et complètement brûlés, on va faire une sieste à l’appartement pour pouvoir en ressortir prendre un verre avant le souper… mais on a l’air de 2 vrais lavettes… après la 1ière et longue sieste du voyage, le manque de force nous retient à la maison et on tombe sur un film qui relate l’époque 1700-1800 de la France et qui se termine à PRAGUE! Quel adon! Un petit plat de pâte au thon fait maison et au lit!

Demain sera la dernière journée complète du voyage… on doit se reposer pour en profiter.

23 mars, 2011

Jour 12 – Le départ pour la République Tchèque… quelle aventure… encore!!!


C’est le jour de départ pour la visite de Prague, on change donc de pays pour se diriger vers la République Tchèque. Nous avons pas mal fait le tour de ce que nous voulions voir à Vienne, certes il y aurait encore quelques endroits… mais on dirait qu’on n’a plus le goût de visiter… j’aurais bien aimé voir le Belvédère ainsi que l’école espagnole d’équitation de Vienne (internationalement reconnue), tant pis, on ne peut pas tout voir dans la vie… qui a tout vu les attractions touristiques de Montréal?? Et pourtant on y habite!!!


Lors de notre arrivée à Vienne, j’avais demandé un horaire pour Prague… à ce moment, on ne m’avait pas dit que je devrais partir d’une autre gare et non pas de la même que nous sommes arrivée. Selon l’horaire de train que j’ai reçu, on peut prendre le train vers Prague à 9 :33, 12 :33, 14 :33 ou 16 :33. Il est 7 :00am lorsque je demande à Eric a quelle heure il souhaite partir. Il me répond rapidement, sans hésitation => 9 :33. Hum… je trouve ça un peu serré, mais comme nous sommes à environs 10 minutes en taxi de la station de train, j’imagine qu’on devrait avoir le temps de faire la valise et de s’y rendre.



On dirait qu’avec les années, je contrôle mon stress et puisque souvent je panique pour rien… j’essaie d’être positive et de garder mon calme à chaque « aventures ». Alors, voilà, il est 8 :35, les valises sont faites et on les descend à l’entrée sur le bord de la rue… mais là, ça commence mal, on n’a pas de cellulaire pour appeler un taxi. Eric demande à quelqu’un sur la rue qui lui dit qu’à 2-3 coins de rues il y a en de disponibles en tout temps. Je reste avec les baggages et Eric part rapidement à la recherche des taxis, mais en chemin, il ne les voit pas et de toute façon… comment expliquera-t-il au taxi ou nous sommes exactement. Je rappelle que ce n’est pas un hôtel officiel et qu’il est presque impossible de retenir un quelconque mot en allemand… donc difficile de retenir le nom de sa rue. Tant pis, il entre dans l’épicerie au coin de notre rue et demande de l’aide à la caissière… qui ne parle pas anglais! Moi, pendant ce temps, j’ai le cœur qui bat la chamaille… je prends de grandes respirations en essayant de me calmer… que peut-il arriver de si grave… le pire serait que l’on soit en retard pour prendre le train de 9 :33 et qu’on soit obligé de « poirotter » à la gare jusqu’à 12 :33. À ce que je sache il n’y aurait personne de mort, rien de grave, seulement un peu de perte de temps, alors RESPIRONS! Eric finit finalement par ce faire aider par un gars de l’épicerie et il revient rapidement en me disant qu’un taxi sera à l’épicerie dan 5 minutes pour nous… par chance, l’épicerie à quelque pas de notre porte d’entrée. On transporte donc nos bagages jusque là (ce qui veut dire 2 grosses valises, 2 sacs de bottes de skis, 2 sacs de skis et 1 sac à dos pesant).

Le taxi nous demande à quelle gare on va… c’est là qu’on constate qu’il y en a plus qu’une dans la ville… hum… on n’a pas le temps de niaiser alors… pfff on se fait confiance et on lui demande de nous apporter à la même d’où nous sommes arrivés en lui expliquant le chemin. Ce qu’il fait.



Nous sommes heureux d’arriver à la gare à 9 :15, on a donc facilement le temps d’aller acheter les billets et de se rendre au bon quai.


Eric, part à l’étage plus bas pour acheter les billets pendant que moi je reste avec la tonne de bagage. À un moment donné, à 9 :19 exactement, je le vois remonter en courant dans les marches roulantes… et comme il me dira plus tard « Dieu sait qu’il ne court pas pour rien… », il a le manteau tout croche, les bras d’in airs en faisant des grands signes de non, les yeux tout écarquillés pis il me crie de loin « On n’est pas à la bonne place, on n’est pas à la bonne place!!! » SHIT! Hein, de quoi tu parles??? Je lui dis rapidement, calmes-toi, on arrivera trop tard, tant pis, on prendra le prochain train…

(Parenthèse : Je suis tellement crampé au moment d’écrire ces lignes que j’en pleure de le revoir crier au loin en panique!!! J’ai hâte de vous l’imiter en personne)

Et c’est à ce moment exact qu’il me répond « Non, non on doit se rendre à l’autre gare, le train est à 9 :48 » Hein, qu’est-ce que tu dis?? « Pose pas de question me dit-il, suis-moi ». Mais là, pourquoi on ne prend pas un taxi? « Pas le temps, me dit-il, le gars me l’a dit… on doit prendre le métro ». QUOI??? Calvaire, avec tous les bagages??? On part en courant, comme des poules pas de tête, l’ascenseur, Où est l’ascenseur qui mène au métro? Bon, on le trouve, devons-nous aller l’étage E1, E2, E-1 ou E-2… je pèse sur tous les boutons, c’est la panique. Eric me crie, pèse sur le E-2! Ouf, ok, on sort en bas au sous-sol, directement à l’étage du métro. Il passe à 9 :23 (il est 9 :21… YÉ!

Le métro est bondé et nous on prend la ½ de la place avec nos bagages… c’est en chemin, que je constate les étapes à suivre. Tout est indiqué sur le billet :
9 :23 prise du métro, 9 :42 on débarque à la station de train, marche de 4 minutes sur 200 mètres, il sera alors 9 :46… et le train part à 9 :48!!! Aille, wow, on a du temps de lousse!!!

Maintenant, mon seul stress est… en sortant du wagon de métro, vers quelle direction on va??? Faut pas se tromper, on n’a pas de marge de manœuvre. En sortant du métro, on courent au 1er ascenseur que l’on voit… tout bad, ça va être trop long qu’Éric me crie, prend les marches roulantes… oki, on monte et en haut, on demande rapidement à 2 personnes « Train station, train station??? »… je ne sais pas s’ils sont figés, ou bien s’ils ne prennent jamais le train, mais ils ne semblent pas savoir de quoi on parle. Tant pis, pas le temps de leur expliquer. On sort sur la rue et on court dans la direction qui nous semble la plus logique… Finalement, je redemande à quelqu’un et la personne me pointe le S (un espèce de logo avec un éclair), c’est le logo de la gare de train. On court comme des perdus sur le trottoir… tout est pesant et nous tirent dans les épaules… mais on n’a pas le temps de chialer, ni de prendre un pause.
On entre dans la station, on essai de s’orienter rapidement… mais habituellement, on doit regarder sur un énorme tableau le numéro de notre train et cela nous indique le numéro du quai où aller… on ne voit rien à cet effet. Une seconde plus tard Eric s’écrit, c’est là, c’est là en haut des marches!!! Yé, on a trouvé… et c’est à ce même moment que j’entends mon charmant chum s’écrier « Ah! Ben Tabarnack, les marches roulantes qui montent sont brisées, tchek le gars yé là pour les réparer!!!!! » À ce moment il était 9 :46… Si vous aviez vu le nombre de marches à monter… 4 gros paliers à monter! On était déjà mort, les bagages étaient lourds mais sans réfléchir Eric a prit les 2 grosses valises, il m’a lancé son sac de bottes de ski et ces skis et il m’a dit « Essaye de monter ça! » Et il est partit en courant dans les marches avec les 2 valises de 24kg chacune…

Moi, j’ai mis un sac à dos en arrière, un sac à dos en avant, les skis sur chaque côté des épaules et GO, une marche, deux marches, trois marches… 2 paliers plus tard, Eric me crie, « Je vois le train, yé là, le train est là!! », ça me redonne un regain d’énergie… mais les jambes me shakes, je crie au 3ième palier, « Je ne me rendrai pas, viens m’aider… je ne me rendrai pas ». Il ne m’a pas entendu… et de toute façon, il restait les valises à monter dans le train. J’ai continué, je ne pouvais pas être si près du but et lâcher…

On a monté les valises et bagages dans le train de peine et de misère… dès qu’on est monté, le train a fermés les portes et il est parti… on n’était même pas encore assis, ça vous donne une idée! AYOOOOOYE! M’a dire comme Eric, le trajet de train à passer vite, ça nous a prit 30 minutes pour reprendre notre souffle et 1 heure pour retrouver un peu d’énergie car le mal de cœur et les étourdissements nous accompagnaient… la baisse de pression d’imagine! On crevait de chaleur et le soleil nous plombait dessus… on a rit pendant plusieurs minutes en se remémorant chacune des étapes des derniers 30 minutes et en s’expliquant se qui c’était passé dans nos têtes à chacune d’elle. HHHHhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaa! Quelle histoire! On en rit encore quelques jours après.

Notre arrivée à Prague s’est bien passée… on avait tellement lu dans les guides que les taxis étaient des crosseurs qu’on a prit le métro… un coup parti, on n’était plus gênés de pousser tout le monde avec notre stock. Nous n’avions de 2 stations à faire alors c’était très économique.

Une fois arrivée, la visite de notre appartement nous a réconciliées avec ce périple. On trip, c’est beau, un mélange de bois, de béton, de blanc, une belle cuisine neuve. On prend une douche, se repose un peu et part directement vers la vieille ville pour y prendre des pamphlets de la ville.

On aime l’ambiance de la ville, beaucoup plus underground et beaucoup plus jeune que Vienne. On a de bons feelings de cette ville.

Après une marche en ville, on revient à l’hôtel à faisant un arrêt dans un bar qui semblait underground… je ne sais pas pourquoi mais on dirait que l’affiche extérieure nous a attirée, elle n’avait pourtant rien de très spécial. Il fallait aller au fond d’un couloir, ouvrir la porte et descendre dans un bar au sous-sol… on a viré de bord car ça avait l’air trop underground, c’était un peu épeurant… mais on n’a pas fait 2 pas, que par curiosité, on a décidé d’y retourner. Quelle belle découverte, c’était finalement un place vraiment cool où il y avait des tables avec de la bière en fût qui sortait au milieu de chacune des tables… les gens se servaient eux-mêmes les fût! Malheureusement, toutes les places aux tables étaient réservées, mais on s’est tout de même assis au bar pour prendre une bière. Eric a découvert qu’il adore la PILSNER URQUELL et moi j’ai pris une bière forte, la Master. C’est aussi ici qu’on a prit notre premier shooter d’Absinthe (un alcool de plantes aux vertus enivrantes). Le menu n’était pas fameux alors on a décidé d’aller manger juste à côté de notre appartement, chez Banditos, un restaurant Mexicain. Encore là, on est vraiment bien tombé, c’était une ambiance vraiment relaxe et conviviale, pas chic du tout, en fait, assez typique pour se croire au Mexique! On a bien mangé et on est monté se couché, à la porte d’à côté!

Jour 11 – Visite du château Impérial (Hofburg)

Il commence à faire un peu plus chaud maintenant, on peut maintenant enlever nos bottes et retourner à nos souliers. C’est pas trop tôt!

Ce matin on décide de visiter le château impérial (nommé Hofburg). Voici la description de Wikipedia :

« La Hofburg est le plus grand château de la ville de Vienne. Il s'est progressivement édifié au cours des siècles. Ce fut la résidence de la plupart des puissants de l'histoire autrichienne, notamment de la dynastie des Habsbourg (pendant plus de 600 ans), et des empereurs d'Autriche et d'Autriche-Hongrie. C'est actuellement (depuis le XXe siècle) la résidence de la présidence de la République autrichienne.

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La Hofburg est également connue sous le nom de résidence d'hiver, alors que le lieu de villégiature estivale préférée de la famille impériale était le château de Schönbrunn.

C'est un des lieux touristiques les plus visités d'Autriche. Le palais héberge notamment le musée de Sissi et les appartements impériaux. Le château compte plus de 2 600 pièces, réparties sur 18 ailes. »

Nous avons pu y visiter 3 différentes choses : La collection d’argenterie (Des verres, des argenteries et des porcelaines d'une valeur inestimable, mais aussi du linge de table et des ustensiles de cuisine et de pâtisserie provenant des cuisines de la Cour impériales. Notamment, de nombreux objets ayant appartenus à Sissi et le reste de la famille royale), le musée de Sissi (Les mythes et réalités, ce musée est axé sur la vie privée de l’impératrice), Les appartements impériaux (dont 20 pièces du palais royal).

On a encore bien appréciés ce musée, mais là, on commence à en avoir rat le bol des musées et surtout des palais de la famille Hasbourg, de Marie-Thérèse et de la vie de Sissi… tous des gens que l’on ne connaissait pas avant mais que maintenant… on a l’impression de faire partie de la famille!!! Des pièces dorées, pleines de richesses, des caprices de famille royale, des meubles et tous accessoires de maison spécialement conçus pour eux, des palais ici et là à travers plusieurs pays… non mais là, assez c’est assez! Eric est pu capable d’entendre parler des caprices de la famille royale et de la détresse de Sissi l’impératrice, alors puisqu’il fait beau, on décide de seulement se promener dans les rues de la vieille ville de Vienne. En fait, on se promène dans le Ring, on profite d’un stand sur la rue pour manger une d’excellentes saucisses servies en hot-dog ou servies accompagnés de cornichons, de moutarde de dijon et d’un plain de seigle.

En ce merveilleux après-midi ensoleillé, on profite de la vie, de la ville et du soleil… pis on marche pas vite parce que là, on dirait que la fatigue l’emporte!
La seule chose supplémentaire que l’on a fait, est de manger une pointe de la si prisée Sachertorte au fameux Café Sacher. « La Sachertorte est un gâteau au chocolat, mis au point et confectionné par Franz Sacher en 1832 pour le prince Klemens Wenzel von Metternich, à Vienne, Autriche. Franz Sacher était alors un jeune apprenti de 16 ans, qui remplaçait pour l'occasion son chef-pâtissier, alité. De nos jours, il s'agit d'une des spécialités viennoises. Ce gâteau consiste en deux couches de pâte au chocolat aérée, avec une fine couche de confiture d'abricots au milieu, et d'une couverture de chocolat noir sur le dessous, le dessus et les côtés. Traditionnellement, on le consomme avec un peu de crème chantilly. » Tout ce que je peux conclure c’est on met un ti-crochet dans notre livre de visite touristique pour avoir fait ceci… mais qu’on y retournera jamais pour déguster ce gâteau, finalement, assez ordinaire et peu trop vanter pour rien.
Je dirais par contre que ce Café Sacher vaut au moins un arrêt pour y prendre un bon café chaud. Le petit endroit est décoré comme un typique café viennois très haut de gamme de l’époque… évidemment de l’époque de l’impératrice Sissi!!!! On ne s’en sort pas dans cette ville…
On s’est ensuite fait une superbe bouffe à notre appartement. Une bouteille de vin mousseux, de vraies bonnes pâtes farcis de fromages et d’épinards, une sauce tomate concocté par le chef « Bourrah ». C’était super relax comme soirée et nous avons fait quelques appels à famille et amis.

Caro et Eric

Jour 10 – Suite de la visite des attractions touristiques de Vienne


Il y a vraiment beaucoup, beaucoup de choses à voir à Vienne… en 3 jours ce n’est pas de tout repos de voir tout ce qui nous intéresse. On a fait une liste des principaux attraits qui nous font envie, et j’ai essayé de « fitter » tout ça en 3 jours, ça rentre, mais il n’y a pas place au flânage!!

Alors, on commence la journée, avec un beau soleil!!! Il fait encore un peu froid mais c’est tout de même plus chaleureux de visiter avec cette température.
Le 1er château que l’on visite est celui nommé Schönbrunn. Voici ce que l’on peut retrouver sur Wikipedia pour expliquer ce que représente ce château.


« Le château de Schönbrunn est l'un des éléments les plus significatifs de la culture autrichienne. Depuis les années 1960, c'est l'un des sites touristiques les plus visités de Vienne. Le palais de Schönbrunn a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1996. L'empereur Léopold Ier confia à l'architecte Johann Bernhard Fischer von Erlach la conception d'un nouveau palais qui se voulait le Versailles autrichien. Le premier projet livré en 1693, trop utopique et excessivement cher, ne fut pas retenu. Puis vint une idée plus petite et réaliste. La construction débuta en 1696, et trois ans après, les premières festivités se tenaient dans la partie centrale du palais.


Malheureusement, peu de parties du château survécurent car au cours du siècle suivant, chaque empereur modifia partiellement le bâtiment. Sur les ordres de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, l'architecte Nikolaus Pacassi redessina le château dans un style rococo.



Au XIXe siècle, un empereur va laisser sa marque sur Schönbrunn, il s'agit de François-Joseph Ier d'Autriche. Il y passa la majeure partie de sa vie et y mourut en 1916. Le château était sa résidence d'été (la Hofburg étant celle d'hiver). Plusieurs pièces gardent également le souvenir de son épouse, l’impératrice Elisabeth dite Sissi. Pendant son règne, Schönbrunn était considéré comme Gesamtkunstwerk (chef-d'œuvre accompli) et remodelé en accord avec son histoire. »
Eric et moi avons fortement apprécié cette visite. Vraiment, le château est magnifique de l’extérieur, immense et impressionnant de splendeur et de richesse à l’intérieur. La visite audio-guide en français est fantastique pour mieux comprendre l’époque des Habsbourg (famille royale qui y vécut). Évidemment, on y voit aussi les pièces où la fameuse impératrice Sissi passait son temps. Nous le recommandons à tous, prenez le Grand Tour, 3 Euro de plus et il vaut vraiment la peine, on y voit 40 pièces au total (sur env. 1500 que contient le château!!!). Le terrain est immense, on peut y prendre une marche comme on prend une marche sur le Mont-Royal et c’est ce qu’on fait pour profiter du soleil. On y rencontre, joggeurs, écureuils & touristes (évidemment!). Wow! Ça doit être magnifique lorsque tout est en fleurs car actuellement, on y voit que le début des bourgeons du printemps. Il y a plusieurs choses que l’on peut visiter autour de ce château (Zoo, Labyrinthe, Gloriette, etc…) mais celle qui m’intéresse vraiment est celle des voitures (Wagenburg). Je veux absolument voir les superbes carrosses royaux que l’on voit souvent dans les films anciens. Eric hésite à venir avec moi… ça ne l’intéresse pas plus qu’il faut. Mais puisque j’hésite à y aller seule et qu’il sait que j’y tiens vraiment et que je serai déçue de ne pas le voir, il décide de venir aussi. Il n’a pas regretté, on vraiment apprécié ce musée. Les chars sont majestueux, c’est incroyable de constater leurs richesses de l’époque… que l’on avait d’ailleurs beaucoup constaté lors de notre visite de château à Innsbruck additionné à celui précédemment de Schönbrunn.



Cette visite a prit toute notre matinée et il est même déjà 13 :30, on se rend donc au centre-ville pour continuer l’itinéraire. (on aurait pu aller voir le Belvédère qui était sur notre liste… mais on commence à être un peu tanné de visiter des châteaux, des musés, des églises, etc…). C’est maintenant le temps de se promener en ville un peu et de regarder autour de nous!

On sait que les billets pour l’Opéra de Vienne sont dispendieux, mais on sait aussi qu’il y a des billets à 4 Euro que l’on peut acheter 80 minutes avant la représentation de la soirée. Pour 4 Euro par contre, tu dois te contenter d’être debout pendant toute la durée du show (soit 3hrs!). Après une journée complète de marche, ce n’est pas facile… on a les pieds en compotes! Le show est à 19 :00 et il ouvre les portes pour l’achat des billets à 17 :40, il est 16 :40 alors on va voir si toutes nos informations sont bonnes pour ce qui est de l’achat des billets. À notre arrivée, il y a déjà des gens qui attendent en file, tabarouette… il me semble que c’est un peu tôt! Mais là, comme nous avons peur de ne pas avoir de billet… on décide de rester là et de faire la file. De toute façon à cette heure là il ne restait plus qu’à aller prendre un café et manger une viennoiserie… alors on peut perdre notre temps pour acheter un billet pour l’Opéra de Vienne. Ce sera d’ailleurs mon baptême de l’Opéra… Wow, un 1er show à Vienne, c’est débile! Ne reste plus qu’à savoir si j’apprécierai assez pour éventuellement me payer un billet assis!




On a rencontré des gens dans la file d’attente, une fille de la Russie et un gars du Canada anglais qui faisait du coughsurginf chez elle. L’attente a passée plus vite. Nous avons achetés nos billets, réserver nos places debout avec un foulard (c’est ce que l’on a droit de faire…) et ensuite, on a courus manger un Burger King dans le 45 minutes de lousse qu’on avait avant le début du show.

L’opéra (du nom de Aida) commence, et après 15 minutes… je regarde toujours ma montre… j’ai mal aux pieds en maudit, j’ai les jambes mortent… et je ne suis pas certaine d’apprécier totalement l’Opéra… Après 30 minutes, c’est mieux, le show s’illumine, il y a plusieurs acteurs/chanteurs sur la scène et c’est moins « dole »! À la pause, je peux dire que j’hais pas ça… tripper??? Peut-être pas, mais ça vaut tout de même la peine d’être vécu. Nous hésitons à rester jusqu’à la fin, notre corps nous rappel la fatigue et vous devriez voir mon habillement en comparaison des gens à l’entracte! Hahahahahah J’ai l’air d’une va-nu-pied! Je suis un peu gênée et on en rit beaucoup. Les gens sont assez chic pour ces soirées et nous, ben, nous n’avions prévu aller là alors ça parait. On ne se fond pas vraiment dans la foule! On décide de rester car Éric me dit qu’habituellement après la pause ce sont les meilleurs chansons, les airs les plus connus… ouf! C’est long… pis finalement, la suite s’avère être plate à mort… Une maudite chance que nous avons un petit panneau en face de chacun de nous pour traduire la pièce qui se chante en Italien!!! Avec la traduction anglaise, je sais au moins ce qu’il se passe sur la scène… Ça se termine à 22 :15 et on n’est pas choqué de rentrer à l’appart!

On ne compte pas les moutons pour s’endormir!!!

Bonne nuit!

Jour 9 – On commence la visite de la belle ville de Vienne


Notre journée commence avec une petite épicerie pour remplir notre petit frigidaire pour les prochains jours. On doit penser à tout car demain dimanche, les épiceries et commerces seront fermés… he oui, ils sont tous en congé les dimanches, il n’y a que les attractions touristiques qui ne ferment pas.

Ensuite, on part visiter la ville, habillés comme des ours, car il vente et il fait encore pas mal froid mais par chance, il ne pleut pas.


On commence par aller voir l’Église Saint Charles Borromée, seulement de l’extérieur, on ne paie pas pour le musée. Ensuite, on fait une promenade à travers le célèbre Naschmarkt et puisqu’on est le samedi le marché aux puces est aussi ajouté au bout du marché. Le marché me fait penser au marché Atwater, des produits frais, des comptoirs où l’on a envie de tout goûter. On a acheté une petite bouteille de vin au miel à un monsieur très animateur à son kiosque, aussi, on s’est fait un peu avoir avec de belles entrées… sur l’étiquette de prix qui était placé devant les alléchantes bouchées il était écrit « 10 Tag 3.50 »… on a essayer de savoir ce que ça voulait dire mais puisque personne ne comprenais notre question, on a finalement déduit que ça devait être 10 morceaux pour 3.50 Euro. Miam, on s’est alors choisit 10 beaux morceaux tous différents… le gars a mis ça sur la balance et hop « 16.50 Euro » nous a-t-il demandé!!!! Quoi, c’est donc ben cher! Et c’est là qu’on a compris que c’était 3.50 Euro/ 100 grammes!!! Okéééééé, on n’est toujours ben pas pour demander au gars de tout remettre dans son comptoir… coudonc on paie et on part avec notre petit plat. Je ne sais pas pourquoi… mais à ce prix là y’on l’air moins bon tout d’un coup hihihihi!


Il fait froid et on a faim alors on s’arrête dans un petit stand où ils vendent des sandwichs kebab (hey oui, même en Autriche les arabes ont installés leurs kiosques de sandwich au poulet et à l’agneau qui tourne sur la broche!) On prend une petite pause sur le côté pour déguster les fameux sandwichs, et c’est là que le gars assis à côté de nous à remarquer que nous parlions « québécois ». Hein??? C’est assez rare qu’on en rencontre et qu’en plus ils nous reconnaissent… mais finalement, c’était un monsieur d’Ottawa qui était en voyage d’affaires (c’était le pdg de l’agence gouvernementale anti-drogue et traffic humain du canada). On a jasé pas mal avec lui car il connait bien la ville, pour y être venu souvent pour le travail, et ensuite on est allés prendre un café afin qu’il nous donne quelques informations sur les attraits touristiques à voir et à ne pas voir.

On a ensuite prit le tram, Eric et moi seulement, pour faire le tour du Ring (donc le tour la vieille ville et c’est fait en rond…). Ça ce fait très bien à pied… mais on gèle, alors on regarde les majestueuses bâtisse à partir de la fenêtre d’autobus!
Ensuite, on fait la visite guidée (en anglais) de la très reconnue Opéra de Vienne. Très enrichissant, un petit 45 minutes environs et ça vaut la peine d’être vu. Je prends quelques photos et à un moment donné, avant d’avoir vu LA salle de spectacle, mon appareil photo se ferme… shit, je n’ai plus de batteries… je ne peux pas croire que je n’aurai pas de photos de LA salle d’Opéra!!! Maudine!

Après la visite de l’Opéra, nous avons marchés dans les rues environnantes, qui sont des rues de magasins, de belles rues, bondées de touristes et de magasins de souvenirs. Pour se réchauffer nous sommes entrés dans un petit petit, très petit bar à vin… il devait y avoir 12 places tout au plus et évidemment, ça fumait! On a prit un petit café pour se réchauffer… on croyait avoir de la belle mousse dessus car on a commandé un Mélange tel que recommandé par le pdg, un peu plus tôt dans la journée. Mais non, on a eu un petit café avec du lait à côté… Un petit café, ça se boit vite!!!! L’endroit est assez plate, la serveuse a oubliée son sourire à la maison alors nous quittons rapidement l’endroit.

On a visité rapidement la cathédrale Ste-Étienne (StephenPlatz) qui se dresse en plein milieu du Ring et qui est magnifique dans son style gothique. On aurait souhaité faire une visite audio-guide mais malheureusement il est trop tard (16 : 00) et la visite complète prend environs 2 :30.


On est assez fatigué, il fait froid et il est presque 17 :00… on décide de rentrer à l’appartement pour aller se faire un bon souper, prendre une bonne bouteille de vin blanc qui nous attend au frigo et de se coucher tôt.
On rêve que le soleil se pointe le bout du nez le lendemain.

Eric et Caro

Jour 8 – Départ Innsbruck, arrivée à Vienne

On a découvert hier soir en lisant nos livres de voyage qu’il était possible de se faire rembourser les taxes pour nos achats de 75 Euros et plus. Puisqu’on a fait pour 580 Euro de dépenses (souliers, lunettes) ça vaut la peine. Mais il y a un seul pépin, on s’aperçoit qu’on aurait du demande un espère de formulaire à chaque magasin où on a fait des achats. Shit… environs 15% de remboursement, ça vaut quand même la peine. Malheureusement, nous devions partir pour Vienne avec le train de 10 :15 et les magasins ouvrent à 9 :00. J’ai tellement stressé, en fait je ne sais pas pourquoi, j’ai mal dormi toute la nuit à ce propos… valait-il la peine de courir pour ça, serait-ce facile à demander, est-ce que les magasins seront au courant de ce fameux formulaire??? Allions-nous faire ça assez vite pour ne pas manquer le train de 10 :15, sinon l’autre est dans 2 heures… on aurait perdu 2 hrs pour du gogosage de remboursement. Non mais on peux-tu être épais des fois de stresser pour environs 85 Euro (85 Euro = 115$ CAD). On se fait un plan de match de fou. À 9 :00 pile nous sommes chacun en avant d’un magasin (un en face de l’autre, quel beau hasard!), on entre et demande les papiers de taxes. Finalement, c’était facile ils savent exactement de quoi on parle. Le temps que je demande le mien, Eric a aussi eu le temps de courir au 3ième magasin… 10 minutes plus tard tout était fait! (J’ai mal dormie toute la nuit pour rien!) On retourne à l’hotel rapidement, nos bagages sont dans l’entrée et le taxi est déjà pré-commandé pour 9 :30 (je vous dis, on avait un plan de match de fou!). Comme il est 9 :15, on fait demander un taxi plus tôt et on part pour le train. Enfin… une fois les billets achetés, on est 15 minutes en avance, wow, quelle timing, notre plan était parfait!!! Par contre, pour embarquer dans le train, il nous fallait un autre plan de match… le quai était bondé et nous avions des tonnes de bagages… allions-nous avoir une place assise??? Ok, moi je monte, en poussant comme tout le monde autour de moi… (des vrais chinois!) prend une place rapidement et essais ensuite d’aller assister Eric pour l’embarquement des valises et du stock de ski. OUF! C’est une fois assis qu’on se calme et se rappel qu’on s’en va à VIENNE, la capitale de l’Autriche.

Facile, une fois arrivé, 5 hrs plus tard, on prend le taxi… une chance qu’on a l’adresse de l’appartement où on va écris sur un papier parce que le ‘’dude’’ du taxi ne parle pas un esti de mot en anglais et il a l’air stressé à chaque fois qu’on lui adresse la parole pour lui faire la jasette. Il nous drop sur le trottoir à l’adresse demandé… mais hummmm… pas facile de voir l’adresse et il n’y a pas de réception d’hôtel… seulement une grosse porte bleue sans fenêtres avec la peinture qui écale! Ça y est, je stresse… cliss… sommes-nous au bon endroit??? Le taxi prend panique un peu… je lui mets de la pression. Il entre finalement dans le magasin à côté et demande à quelqu’un de m’aider. Nous sommes supposé voir ViennAppart (c’est le nom de l’appartement que nous avons réservé) mais rien n’indique cela… Finalement le monsieur du commerce électronique fait un téléphone à je ne sais qui et nous dit que quelqu’un sera là dans 2-3 minutes… hein???? Beon, ben on a l’air à la bonne place… ayons confiance! Finalement, on comprend, nous avons loué un vrai appartement tel que dans un building de condo, il n’y a pas de réception officielle. Nous aurions due envoyer un courriel au proprio pour lui dire à quelle heure on arrivait afin qu’il nous remette la clé et nous fournisse quelques indications pour le poêle au gaz, la machines à laver (en allemand! Où est le lavage régulier!). Anyway, on apprend finalement comment ça marche avec un appartement, y’a une 1ière fois à tout! C’est ça des voyages par organiser… on s’organise et on apprend à nos dépends! C’est moins cher, plus aventurier, mais moins reposant, j’en conviens!

Il est environs 16 :00, on file rapidement au centre-ville à l’info touristique… en essayant de comprendre l’esti de plan de train, de tram, et de bus parce que cliss qu’il y a des lignes de disponibles ici. D’ailleurs aucune carte de l’info touristique n’est en mesure de couvrir tout… Comment acheter le billet, combien ça coûte, etc… on se débrouille tout de même et se rendons à destination. Eric trouve un parapluie tout cassé, que quelqu’un a laissé sur le top d’une poubelle,… il nous sauvera pour la soirée de pluie qui se déverse encore sur la ville. C’est avec la baboune que les gens de l’info touristique nous accueillent et nous filent quelques pamphlets. Vite, on fait des emplettes pour le souper et on retourne à l’appartement pour se reposer et prendre connaissance des infos de la ville.

Caro et Eric

Jour 7 – Visite de Munich


Nous voilà repartis en quête de Munich! Il pleut à boire debout et il annonce ça toute la journée… que ce soit à Innsbruck ou à Munich… mais là, on ne va pas passer une journée à faire de la piscine parce qu’il ne fera pas beau! Par chance, Éric a pensé à demander des parapluies à la réception de l’hôtel, (sérieux, puisque cette journée est déjà chose du passé au moment où j’écris ces lignes, je peux vous confirmer que je lui décernerais une médaille pour avoir penser à cela avant de partir!!!).


Puisqu’on ne veut pas manquer le train comme hier, nous partons à 7 :05 am et cette fois-ci on prend le chemin que l’on connait vraiment par cœur! Les dernières journées de chaleur nous ont convaincus de ne pas mettre nos bottes chaudes et nos manteaux les plus chauds. Des gants pfffff… pas besoin de gants… ouin, on verra au cours de la journée qu’on ne détient pas toujours la vérité absolue! Avant de partir, tout en essayant de me faire sécher les cheveux d’une manière convenable,
Parenthèse : ‘’ Au fait, faut que j’en parle… Pas facile avec les Cliss de séchoir d’hôtel… et mon fer plat canadien ne veut pas fonctionner même avec le convertisseur de courant… évidemment, ceci se confirme en regardant toutes les photos de voyage car j’ai ma petite casquette d’hiver (je l’aime bien, mais chus pu capable) ou bien les cheveux tout aplatis ou tout croches!!!’’


J’ai fait un rappel à Eric de ce que nous devions assurément avoir dans le sac, soit, les passeports (car nous ne les avions pas hier…) & l’argent… il manque quelques chose, je vous laisse le plaisir d’essayer de deviner!!!
Alors, on quitte l’hôtel 28 minutes en avance et cela prend environs 10 minutes pour rejoindre la station de train. On marche sous la superbe pluie BATTANTE lorsqu’à mi-chemin, par pur hasard (et probablement parce que je fais toujours des listes dans ma tête) je demande à Eric, en bon québécois : « Aille, t’as-tu le kodak? » c’est alors qu’il me répond « Hein, non! Les yeux vraiment grand ouverts de façon exagérés… en fait, c’était tellement exagéré que je suis certaine qu’il est en train de me niaiser (à son habitude pour ne narguer… moi qui aime bien tout contrôler…), je lui redemande donc sérieusement et avec le cœur qui débat: « Arrête de niaiser, as-tu la caméra? » et c’est à ce moment même qu’il vient tout blanc et me confirme officiellement que NON!


BON! Je ne sais pas comment mon cerveau a fait le calcul si rapidement… mais je lui ai donné mon parapluie, je lui ai dit « Rends-toi à la gare, achète les billets et je te rejoins. », « À la course? » me dit-il! Ai-je le choix???? Yé pas question d’aller à Munich, la ville où boire 1 L de bière est une activité officiellement reconnue, sans l’appareil photo (je suis « photoollique! ») et je suis partie à la course en direction de l’hôtel. Il était 7 :05 au départ, si j’ai marché 5 minutes et que je dois le faire à l’envers, j’en ai pour 10 minutes plus l’ascenseur, l’ouverture de la porte, la redescente, etc… afin de revenir au même point, il sera alors 7 :15 + 5 minutes pour arriver à la station de train, c’est serré en maudit car tout mes calculs sont en « à peu près… » mais un peu positif! Alors, je pars à la course vers l’hôtel. CLISS je n’ai pas laissée le sac à dos à Eric et évidemment, moi la gratteuse, je pars toujours avec un sac à dos rempli de bouteille d’eau d’évier pour ne pas toujours en acheter dans les dépanneur à 1 Euro chaque. OUF! OUF! HHaaaaaaaaaaaaaaaa!!! En plus, avec l’esti de buffet qu’ils nous offrent, j’ai évidemment trop déjeuné. On dirait que je vais vomir sur le trottoir… Lâches-pas, lâches pas !!! Je cours vers l’hôtel, prend l’appareil photo, repars de l’hôtel un peu stressée de ne pas atteindre la station de train à temps… je cours contre la foutue pluie, les jeans mouillé bord en bord je saute, évidemment! Dans une esti de flaque d’eau. Mes ti-running de course qui respire bien, ne font pas juste respirer, Y BOIVENT L’EAU! Arrivée à la station de train il est 7 :21 et je vois Eric dans la file d’attente pour l’achat des billets. Je rappel que le train est à 7 :28, christie, on est encore su’a fesse! On prend finalement le train à 7 :28 tel que prévu. 1 heure plus tard, le train s’arrête à une gare et quelques personnes descendent… mais le train ne repart pas… le gars annonce quelque chose avec son micro, mais quoi??? En Allemand, y’a vraiment rien de compréhensible, je vous dis, vraiment rien… du vrai chinois! Tout le monde descend du train alors on fait de même. On essaie de se renseigner et une personne nous confirme qu’on doit changer de train car il y a un problème avec le nôtre. COUDONC, on dirait que Munich ne veut vraiment pas de nous… hier on manque le train, on n’a pas notre passeport, aujourd’hui on oublie la caméra et là, on rencontre un problème de train…
Pour le reste du trajet, tout va bien. On arrive à destination vers 9 :30, tel que prévu. Puisque dans les stations de train il y a toujours une information touristique c’est le meilleur endroit pour prendre les informations qu’il nous faut. Elle n’est pas facile à trouver, on s’informe plusieurs fois mais, comme à l’habitude avec persévérance, on finit par trouver.


On prend plusieurs pamphlets et on va directement sur la rue principale de magasin pour y trouver une des brasseries très connue, la Augustina BrauHaus. Il est 10 :30 am et on veut faire le tour des infos touristiques… quoi de mieux qu’autour d’une bière à Munich! On veut une bière forte (ma boss Julie avait raison, la bière n’est pas débile en Autriche), une vraie bière qui goûte bon. On lui demande et il nous offre la bière saisonnière Maximillien à 7.5%. Ouf! On commence la journée un peu raide mais ça nous aidera à faire face à la journée de pluie… et je dois confirmer qu’y fait froid en esti!

Les pamphlets sont « scrennés », et comme nous n’avons qu’une journée seulement à y passer, c’est assez facile de choisir ce que l’on va faire. On choisit finalement la visite audio-guide de la ville. C’est une visite avec un lecteur MP3 (en français SVP! Plusieurs langues sont offertes) + une tite-map zoomée de la ville avec les principales attractions touristiques. Lorsqu’on arrive devant le building de la map, on a juste à composer le numéro et on écoute le blabla explicatif de la ville. On part de la brasserie, un peu chancelant et le sourire aux lèvres sous notre superbe parapluie d’hôtel… La visite de la ville, s’avère vraiment super intéressante, ça nous fait voir la ville assez bord en bord… mais sérieusement, malgré toute l’appréciation de cette ville, car vraiment on aime ça, on fait la visite de la ville comme des vrais combattants. Face au vent, parapluie solidement tenu à la main, les pieds trempés (dans mes estis de souliers qui respirent), les mains gelées, le kodak d’un bord, la map de l’autre, le parapluie… on manque de main!!! … on sourit et on essais de ne pas chialer qu’on est gelés comme des rats! Hahahahahhaah! Vous auriez dus me voir essayer de garder le sourire dans le Beergarden (beau grand parc vert ou tous les gens viennent ouvertement prendre de la bière, relaxer et marcher tranquillement), mais m’a vous dire un affaire, faut avoir de l’imagination en maudit pour faire un sourire en prenant la photo devant le lac rempli de canards avec la face au vent!!!!! Maintenant je compatis avec les Mme qui font la météo quand il ne fait pas beau… Je ne sais pas pourquoi mais… on aurait toutes les raisons possibles de haïr cette ville là, mais vraiment, on aime ça!
On retourne porter les lecteurs MP3 vers 17 :45 (ça ferme à 18 :00, on est encore à la dernière minute!). On est complètement gelés et il commence à faire noir alors puisqu’on a déjà fait le tour de la ville, il nous reste maintenant plus qu’à profiter de ce qui amènent tous les touristes à vouloir voir Munich, les BRASSERIES!!! On va donc directement à la Brasserie hyper connue, la « HB » (Hoefenbrauhaus) . Pour ceux qui ne le sauraient pas, c’est à Munich qu’il y a le fameux Octoberfest, le méga festival de la bière. La ville se change en gros party et la brasserie HB peut accueillir jusqu’à environs 4500 personnes à la fois, vous imaginez l’ampleur! Ils vendent environs 10,000 litres de bières par jour en moyenne… (J’ai comme l’impression que mon père va achaler ma mère pour venir visiter ça!!! Mais trop tard, ma mère sait maintenant ce que représente Munich pour les visiteurs alors il ne pourra pas lui en passer une petite vite! Maman, tu m’en dois une!!!). Lorsqu’on est entrés dans la brasserie, on capotait, c’était gigantesque, les gens parlaient fort, les tables étaient toutes collées et les gens partageaient les longues tables de 8-10 personnes environs. Nous avons trouvés un petit coin sympathique jusqu’à côté d’une tablée de vieux grand-papa qui avaient l’air joyeux. D’ailleurs, il y en avait 1 qui baragouinnait l’anglais alors il m’a posé 70,000 questions et chaque fois il se retournait vers le reste de sa tablé pour tout raconter aux autres! Les grand-papa nous faisaient tous de très joyeux sourires et levaient leurs verres pour faire des tchin en nous incluant dans leur clan! Très sympathique!


C’est aussi à cet endroit que l’on a enfin gouté la fameuse soupe qu’on a vu plusieurs fois mais que je ne saurais vous nommé… c’est un bouillon de bœuf clair avec une espèce de grosse boule de viande au milieu et c’est servi dans un gros bol blanc avec des têtes de lion à chaque extrémités (Marc, tu te souviens, c’est comme ceux qu’on avait à l’appart de colocs!). On avait eu envie de cette soupe depuis le début du voyage… mais ce que l’on n’avait pas compris c’est que cette boule de viande contenait du foie de je ne sais quoi et que finalement, c’était pas mal bizarre… en fait, même à 2 personnes pas difficile côté bouffe, on n’a pas réussit à la finir! Disons que je ne couraillerai pas pour trouver la recette en arrivant au Qc! C’est aussi à cet endroit qu’Eric a bu le légendaire et très connu, buck de bière de 1L. Je crois même qu’il souhaitait venir à Munich juste pour avoir une photo avec cet énorme buck à la main (c’est aussi pourquoi je me suis époumonée à courir le kodak ce matin là!). C’est la bedaine gonflée de liquide que nous sommes partis en direction de l’autre brasserie où nous étions allés ce matin.

La Augustina Brauhaus, accueille aussi beaucoup de gens, c’est énorme et il y a de la vie dans cet établissement. Contrairement à la HB qui est presque 100% remplie de touristes, la Augustina est 50% touristes et 50% remplie de personnes locales. C’est bizarre ici, ils servent des saucisses bouillis dans des bols avec des têtes de lion et juste à côté ils servent 2 autres bols avec des cuillères que je ne sais pas trop c’est quoi… mais puisque tout le monde semblent manger cela, c’est ça que je veux. Le serveur ne parle pas anglais alors je lui montre l’assiette d’une monsieur de l’autre table pour qu’il me le montre sur le menu… mais il me pointe une assiette de saucisses servie avec des frites (menu dispo en anglais)… rien ne me laisse croire que j’aurai aussi droit aux bols avec les cuillères. J’harcèle donc Eric pour qu’il ait demandé au monsieur ce qu’il mange… le serveur se pointe donc encore pour nous aider… Eric finit finalement par pointer les 2 bols qui étaient sur la table… alors le serveur tout surpris lui dit MUSTARD ???? Hahahahahahahhaha!!! On se met tous à rire à gorge déployés lorsqu’on comprend enfin que les 2 pots qui me faisaient tant envie étaient des pots de moutarde qui accompagnent les fameuses saucisses!!!! On a fait rire tout le voisinage! Pas grave! J’ai le goût de saucisses et de la fameuse choucroute ce qui assez facile à commander… Wurste (pour saucisses) et Sauerkraute (pour choucroute), ne reste plus qu’à trouver quelque chose sur le menu avec ces 2 mots là! Par contre, il y a plusieurs sortes de saucisses… too bad, on demande les plus gros et les plus petites… on verra bien ce qu’ils nous serviront!
Sur toutes les tables il y a aussi un panier de gros pain bretzel (comme à la Ronde). Tu dois payer le bretzel si tu en mange un seulement, c’est en toute confiance que le serveur te demande si tu en as pris un à la toute fin. Puisque ça accompagne très bien la choucroute servie chaude ici (d’ailleurs vous auriez due voir la face du gars à notre table lorsqu’on lui a expliqué que chez nous la choucroute est plutôt servie froide… beurk il semblait dire!), pour eux c’est l’accompagnement principal dans l’assiette. M’a vous dire un affaire, faut pas souffrir de haute pression et de pierres aux reins pour manger en Autriche et en Allemagne car tout est trop salé, je spécifierais même intensément salé. On mange de la grosse bouffe de chasseur accompagné de bière en compagnie d’un gars cool au bout de notre table. On jase pas mal avec lui, c’est un vrai gars de l’Allemagne, en 1 heure il a sifflé 4 pintes! Eric se sentait pas mal moumoune à côté de lui… c’est d’ailleurs comme ça que la conversation a commencé avec lui. Eric était à sa ½ pinte de bière et le gars avait déjà 2 pintes de sifflées! Cet homme nous a fait part de la catastrophe qui se passait actuellement au Japon (tremblement de terre, tsunami et explosion d’une centrale nucléaire). Wow, on est totalement déconnectés! On a jasé pas mal avec lui, c’était très décontracté comme situation.

Beon, il est maintenant 8 :20 et on doit quitter pour rejoindre le train qui part vers 21 :02. On arrive au train avec seulement 10 minutes d’avance. C’est fou, je ne sais pas pourquoi on est toujours serrés comme ça avec les départs… j’imagine qu’on commence à être moins stressés en voyage. Un petit dodo (dans notre petite cabine personnelle, quelle surprise) en chemin et on arrive à destination Innsbruck vers 23 :00. Aucun regret sur ce périple malgré la température froide et très pluvieuse ainsi que le prix des billets de train pour y passer une seule journée.

Eric et Caro

20 mars, 2011

Jour 6 – Grande déception


Finalement, je crois que l’on fera un peu moins de ski que prévu. Nous avons les jambes en compote alors nous décidons de quitte la ville afin de visiter Munich, en Allemagne. Anyway, nous avons déjà passé une journée complète et plusieurs soirées à visiter Innsbruck alors nous n’avons plus grand-chose à y faire… Ce n’est pas donné de prendre le train pour aller passer une seule journée à Munich, on hésite un peu car ça nous coûtera 150 Euro aller-retour pour les 2. En plus des restos et différents frais de visite. On fait la balance quelques minutes (c’est notre signe à tous les 2… les décisions sont parfois difficiles à prendre) oui, non, oui, non, avons-nous d’autres options… mais on conclu assez rapidement, qu’on n’est pas ici pour faire les cheaps et que anyway quelques mois plus tard, on ne se souviendra plus du prix de cette journée, mais on se souviendra longtemps de cette belle aventure!


Il y a un train à 7 :38 alors il faut se lever tôt. Ça prend tout de même 2 heures en train pour s’y rendre. On déjeune vite et on part à pied pour rejoindre la station de train. Facile, on connait la ville assez bien alors on prend une rue différente à celle que l’on connait… mais après 10 minutes de marche nous devrions arriver à la station de train et nous ne l’a voyons toujours pas… maudine, on est un peu perdu. Pas beaucoup car il y a les montagnes pour se repérer mais quand même, on n’a pas 1 heure de lousse… beon, on marche, on marche, et au bout de 10 minutes supplémentaires on voit enfin la station. Ouf, on aura un beau 12-15 minutes pour acheter le billet de train. On trouve facilement l’endroit où acheter le billet. C’est lorsqu’Eric me mentionne que c’est trippant car on changera de pays que je pense… aurons-nous besoin des passeports??? Shit, ils sont dans le ’’safe’’ à l’hôtel… maudine, le stress nous envahit, on demande au gars qui nous vend les tickets et il nous dit qu’il pourrait y avoir un contrôle dans le train mais que c’est tout de même assez rare… hésitants, éberlués, en se regardant dans les yeux, comme si c’était une épreuve à surmonter, la bouche ouverte sans parler, on fait un oui de la tête. Ok, on est tous les 2 d’accords pour prendre une chance. S’il y a un contrôle, coudonc, ça fera une aventure à raconter. Lorsqu’on dit au gars qu’on veut un ticket pour Munich, il dit Ohhhh, it is in 2 minutes… HEIN! QUOI! Je pensais que le prochain était à 7 :38 et il est 7 :26… AAAHHHHH, il est à 7 :28, dans effectivement 2 toutes petites minutes. Le gars nous confirme qu’on a le temps de se rendre sur le quai et de ne pas paniquer… Il nous remet nos billets, nous fait signe où passer et comme des poules pas de tête, on part en courant… évidemment vers le mauvais quai d’embarquement!!!! On arrive en haut, et la plateforme est 1 à 3… nous c’est la plateforme 6… de l’autres côté des rails de train.

HHHHHaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, il faut courir en bas, passer en dessous des rails et remonter au 2ièmes étages. On fait ça en courant, à contre courant car tout le monde débarque du train que l’on doit prendre alors il y a foule. On monte les marches, le quai est vide… et je vois le derrière du train parti sans nous. Câlic (pour ne pas sacrer), j’ai la larme à l’œil… pas vrai, on n’a pas manqué le train… Beon, on ravale, descend au truc de ticket. Le gars comprend rapidement en voyant qu’on a manqués notre train… Le prochain est dans 2 heures, nous arriverions à 11 :30. Ça n’a pas de bon sens… Par chance, il nous rembourse sans problème.
On repart bredouilles, débinés, déçus… que fait-on maintenant? Il est 7 :30, nous avons encore du temps pour retourner à l’hôtel, mettre notre suit de ski et partir avec l’autobus de 8 :45. Vous me connaissez, je suis énervée, un peu stressée… pas question de perdre une journée. Eric lui est fatigué, il n’a pas envie d’aller faire du ski… beon, ben les couples c’est aussi remplis de compromis alors nous restons en ville.

Finalement, on profite donc de la piscine et des spas de l’hôtel, on sort faire du shopping (j’ai besoin de lunettes de soleil et Eric de nouveaux souliers car il n’a que des bottes ici… il devait faire plus froid!), on a prit une bouteille de vin blanc en fin d’après-midi et ensuite nous sommes sortis souper dans un autre resto-pub que nous avions spotté. Le serveur ne parlait pas un mot anglais et le menu n’était pas en anglais… on va commander à l’œil… Je me suis finalement ramassé avec des saucisses et des frites (comme au Mc Do) et Eric avec un Rib steak vraiment très très salé, je dirais même qu’il goûtait l’anchois! On a reçu une salade verte… mais on ne savait pas si elle devait être combinée à mon assiette ou à celle d’Eric… Hahahahahah! On n’a jamais autant argumentés pour réussir à manger la salade qui vient avec. Les légumes se font assez rares dans la tradition culinaire autrichienne.
On a une décision pas facile à prendre, on devait aller à Munich aujourd’hui et skier notre 4ième journée demain… mais comme on n’a manqué Munich, que faire pour demain??? Ski ou Munich??

Qu’allons-nous le plus nous rappeler? Une autre journée de ski à la 1ière montagne où nous sommes allés, ou la visite d’une nouvelle ville, très réputée, dans un autre pays jamais visité? Évidemment, on choisit Munich pour une 2ième fois. Cette fois-ci, on ne doit pas manquer le train!

Caro et Eric

Jour 5 – Une journée de ski en plein soleil


Journée de ski! On retourne au centre de ski Kuhtai car nous l’avons bien aimé et malheureusement, malgré le fait qu’il y ait 8 centres de ski à proximité d’Innsbruck, avec la température printanière, tous les gens consultés ne nous conseillent pas vraiment d’aller dans les centres qui sont en basse altitude… peu de neige au sol, conditions printanières… nous n’avons donc que 2 choix de centre de ski en haute altitude. Malheureusement, selon eux, ça a été le pire hiver depuis 30 ans. De la superbe neige en décembre et janvier mais ensuite le beau temps s’est installé trop vite et trop longtemps. Il y a eu des températures record de la fin janvier jusqu’à maintenant donc il est tombé peu de neige et le soleil a beaucoup fait fondre ce qu’ils avaient reçus. Pour la poudreuse, on devra refaire un autre voyage de ski…


Pour cette journée de ski, ‘’We feel like home’’… c’est une journée sans complication, on sait à quelle heure prendre l’autobus, on sait où prendre l’autobus, on sait exactement à quel arrêt débarquer, on sait le prix et comment ça fonctionne avec la carte. On connait les pistes que l’on préfère, c’est fantastique.
La journée est magnifique, il doit faire un 20 degrés celcius et par chance, j’ai décidé de traîner un sac à dos pour pouvoir enlever cache-cou et autres morceaux de vêtements trop chaud. On fait du ski de 10 :00 à 12 :30 environs… et ensuite, maudit… on a due faire face à la malchance… il faisait vraiment chaud et, quel malheure, nous avions peur que nos visages soient bronzés en raton laveur… câline que ça va pas ben… pfffff!!!! Ahahahahahahah!!! On a donc MALHEUREUSEMENT dus s’arrêter au petit chalet de ski en montagne pour enlever notre casque, se reposer sur une chaise de plage, face au soleil et avec une pinte de bière à la main, évidemment!!! Soyez sans crainte, on a généreusement prit le temps de penser à chacun de vous lors de cette heureuse période de notre voyage… nous pensions à vous en train de commencer votre journée de travail. HHHaaaaaaaaaaaaaaa… Pas facile la vie!

On remet nos skis pour un 2ième strech. La bière a rendue les pattes molles à Eric et pour ma part, je ne sais pas pourquoi, mais elle m’a donné un regain d’énergie pour affronter les hors pistes… (sans poudreuse) en fait, je me sentais comme une ado énervée, je n’avais plus le goût de skier dans les pistes balisées, j’avais juste le goût de courailler les bosses, les pitchs non-damés et les jumps… c’est drôle on dirait qu’avec un sac à dos je me sens plus aventurière… Mon chum s’est arrêté après 2-3 descentes vers 14 :30, pour avoir le plaisir de profiter de l’après-ski sur le bord des pistes, encore la face au soleil étirer dans une chaise longue, accompagné de musique en Allemand (et en anglais). Moi, j’ai continué à faire quelques descentes pour avoir les pattes qui shakes et sentir qu’à se point, c’était maintenant la vraie heure du repos au soleil. De toute façon ici, l’après-ski ça commence vers 14 :30… pas vers 16 :00 comme chez nous.

Nous sommes surpris du niveau de ski ici. Les gens ne sont vraiment pas très bon… je m’attendais à voir des bombes ici, mais en fait jusqu’à présent je ne rencontre que des débutants et intermédiaires. On peut compter sur nos 10 doigts le nombre de bons skieurs rencontrés. J’ai eu la chance de jaser avec l’un d’eux… mon chum était prit avec son billet dans la gate du chairlift et ça faisait 3 chaises qu’un monsieur laissait passer en me regardant du coin de l’oeil… Puisque Eric n’arrivait pas à passer et que j’aurais causé un bouchon, je suis finalement embarqué avec ce monsieur. Un très bel homme, qui par chance, parlait assez bien anglais et qui était très sympathique. Coudonc, je vais profiter de cette petite jasette, Eric me rejoindra bien en haut! Hehe! C’est plus tard dans la journée, lorsque j’ai vu, le 1er bon skieur que j’ai constaté que c’était l’homme avec qui j’étais embarqué. Un salut, un sourire et nous avons fait quelques ‘’S’’ ensemble. C’est en arrêtant à l’après-ski qu’il m’a crié quelque chose qui semblait bien gentil… mais évidemment, que je n’ai pas compris… allemand, anglais, ouf! Avec les accents on n’est pas toujours certains… comme on dit, un sourire vaut milles mots alors c’est avec ce langage non verbales que je l’ai remercié!

Le logo du centre de ski est une vache… bizarre, Eric se demandait pourquoi il avait choisit ce logo… probablement car la montagne est entourée de ferme et de pâturage… enfin c’est ce qu’il semblait y avoir sur la seule route qui mène vers le centre de ski… mais c’est à la fin de la journée, vers 15 :00 que j’ai été en mesure de confirmer que c’était cela. Je rappel qu’il devait faire au moins 20 degrés au soleil, il faisait tellement chaud que lorsque nous arrivions en bas de la montagne, il y avait une odeur de boose de vache, une odeur de fumier intense… wouach!
Au retour en autobus, on rêvait à la douche. Surtout que nous avons toujours nos bottes de ski du matin jusqu’au retour à l’hôtel. Arriver en ville, le chauffeur a fait un arrêt et il est venu nous parler en allemand (comme toujours, on se fait aborder en allemand)… C’est toujours un peu paniquant quand le chauffeur te dit quelque chose que tu ne comprends et qu’il te fait signe de sortir du bus mais que tu reconnais très bien que ce n’est pas ta station d’arrêt!! Il essait de nous expliquer avec un anglais incompréhensible que nous sommes près de notre arrêt et qu’il ne veut pas faire le détour pour s’y rendre car il y a trop de traffic… on a l’air de beaux colons en ville avec nos bottes de skis dans les pieds et nos casques sur la tête à marcher jusqu’à notre hôtel. C’était finalement à seulement 2 coins de rues… mais quand même…

En arrivant, on s’est tapé une bonne douche et nous sommes partis souper dans un resto assez cool. Il nous a été recommandé par la jeune ville à l’entrée de l’hôtel. Impossible de se souvenir d’un quelconque mot lorsqu’il nous recommande quelque chose en allemand, par chance, nous lui avons demandé de l’écrire… sans quoi, nous ne l’aurions jamais trouvé. De mémoire, le nom était Stiefferhausen. Enfin, ça ressemblait à ça. Belle surprise lorsque nous sommes entrés, il y avait du bois sur les murs, des toiles et des chandeliers au look médiéval. De grandes tables et des chaises avec de hauts dossiers. Nous avons très bien mangé à cet endroit. J’ai pris le plat traditionnel ‘’Gulash’’ servit avec des Knodels et Eric un autre plat traditionnel de rôti de porc servit avec des légumes au beurre (bien-sûr!) et des patates rondes. Le rôti de porc était servit avec une cuillère de raifort frais. Ça monte au nez, c’est bizarre…

Au fait, finalement, on est rouge comme des homards le soir... le visage nous bouille... on a évidemment prit un coup de soleil! J'ai le cou blanc, mais la face rouge... on en aura pour quelques jours à ''plemer'' je crois bien.

Le sommeil l'emporte...

Fin Jour 4


Je ne croyais ne rien avoir à redire pour notre soirée d’après journée culturelle… mais une petite anecdote vaut la peine d’être écrite। La veille en prenant une petite marche dans les rues nous avions ‘’spottés’’ un resto pub qui avait l’air cool. Un genre d’endroit où les gens parlent fort, où la musique est forte, où l’on peut s’asseoir à une table ou directement au comptoir du bar. C’était parfait pour un après-ski! Nous sommes donc heureux de s’y rendre… et évidemment, nous étions affamés après une journée de visite sans réelle pause dîner. Finalement, on met le pied dans l’endroit et on constate que les gens fument à l’intérieur. En allant un peu plus au fond du pub, la section arrière est réservée non fumeur, mais évidemment l’ambiance n’y est pas à son meilleur et de toute façon… il ne reste aucune table de libre… beon, ben coudonc… anyway on se dit rapidement que nous faisons des voyages en terre inconnue pour vivre la vie à la façon des locaux alors on prend place à l’avant dans la section fumeurs. Ouf!!!! Je ne pensais pas que ce serait aussi difficile à endurer… c’est épouvantable, on étouffe!!! L’air autour est tout en boucane, toute embrouillée. Eric manque d’air, il a l’impression de respirer dans un trou de paille!!! On regarde partout autour et évidemment, plus les gens prennent de l’alcool, plus ils enfilent les cigarettes une après l’autre. Mais là, on n’a trop faim pour changer de restaurant… VITE, on commande et vite on mange, pis on sort d’ici. Vive la loi anti-tabac du Québec! Désolé pour les fumeurs… Ici en Autriche, ils ont passés la même loi en janvier 2009 mais ils ont toujours l’option d’offrir une section fumeurs et une section non-fumeurs. Par chance, jusqu’à présent, tous les autres restaurants que nous avons fréquentés affichaient tous le logo non-fumeur. Que dire de la bouffe de ce restaurant… c’était dégeulasse!!! Gras, sec, l’assiette faisait pitié… Eric avait prit une assiette de Viandes Mixed Grill et je vous confirme que les Australiens tomberaient à terre de manger au Keg de Montréal ou dans les steaks houses du Québec. De mon côté, j’avais pris le Wiener Schnitzel (l’escalope panée). Wouach, faut avoir faim en maudit pour terminer nos assiettes. Au lit, le gras nous roulait dans la gorge.

Aussi, je profite de ce repas pour vous mentionner que tout n’est pas dégeulasse ici. C’est en général assez bon, mais disons, jamais raffiné… tout goûte le beurre et tous les plats de tous les restaurants sont excessivement salés. Le sel et le beurre font vraiment parti de leur culture culinaire. Je dois par contre avouer que des légumes roulés dans le beurre ça fait un maudit bon accompagnement dans une assiette! J’aurais peine à essayer d’être au régime ici… plusieurs plats typiques sont panés ou servis dans des sauces épaisses et délicieuses et souvent accompagnés de frites ou de petites patates rondes au persil. Bref, je commenterai sûrement d’autre plat les autres journées de notre voyage.

14 mars, 2011

Jour 4

Aujourd’hui, ce fût une journée de visite culturelle. Départ à 8 :00 de l’hôtel pour aller se procurer la Innsbruck Card. C’est une carte à 29 Euro/pers. qui permet, pendant 24 heures d’avoir accès gratuitement à tous les musés et toutes les curiosités de la région d’Innsbruck. Cette carte inclut aussi gratuitement tous les transports possibles pour se rendre à chacun des endroits (transports publics, bus touristique ‘’The Sightseer’’, navette).

1ière attraction : Palais Impérial (En allemand on lirait => Kaiserliche Hofburg) On peut y voir les appartements impériaux des 18ième et 19ième siècles ainsi que la Salle des Géants (salle de réception et de cérémonie la plus somptueuse de l’espace alpin). Ce palais impérial a été construit sous l’archiduc Sigismond le Riche et l’empereur Maximilien 1er dans le style gothique tardif (à partir de 1460). Transformation sous l’impératrice Marie-Thérèse (1754-1773).



C’était majestueux et il y avait une visite guidée offerte avec des écouteurs (en anglais). Pour chacune des pièces visitées nous n’avions qu’à composer, sur notre appareil, le numéro inscrit sur la pancarte et hop, on avait l’histoire de la pièce, de l’empereur et/ou de la décoration expliquée. On a vraiment beaucoup apprécié. On le suggère à tous.



2ième attraction : Les Mondes du cristal Swarovski (En allemand on lirait => Swarovski Kristallwelten).
Pénétrez dans les chambres des merveilles souterraines du Géant et laissez-vous séduire par cette matière mystérieuse qu’est le cristal, ça c’est la description officielle car j’ai un peu de difficulté à faire ma propre description… on aurait dit un musée de cristal sur l’acide, ou ‘’boosté aux champignons magiques’’… vraiment, c’était complètement flyé. Je n’essaierai même pas de le décrire, je vous insère ci-bas des vidéos représentatif de la ‘’bibitte’’…

Est-ce qu’on a aimé ça… humm… puisque le Cirque du Soleil utilise ces pierres précieuses sur ces costumes, je tenais vraiment à visiter Swarovski alors… je ne suis pas déçu de l’avoir fait… mais est-ce que je le recommande. Hummmm… peut-être, mais il faut avoir l’esprit ouvert, artistique… voir même un peu tordu pour apprécié à sa pleine valeur.



Au retour de cette attraction, avec la même navette qui nous avait amenée (car c’est à 30 minutes de la ville d’Innsbruck), nous avons rapidement ‘’graber’’ un sandwich sur le pouce avant de prendre l’autobus touristique ‘’The sightseer’’ pour se rendre au Château Ambras. Tant qu’à aller visiter autre chose un peu loin, pourquoi ne pas en profiter pour prendre le bus touristique qui fait le tour de la ville en même temps! De petits écouteurs nous résumait les attractions touristiques lorsque nous passions devant, c’est ce qu’on appelle optimiser sa journée! Pas de perte de temps entre les attractions à voir… je les enfile tous une derrière l’autre… tout était planifié. Mon chum vous dira sûrement que ce n’est pas reposant voyager en ma compagnie!!! Ahahhahaha! Pas grave, il se dit bien content que m’occupe d’organiser tout ça, car ça lui fait plusieurs choses à raconter au retour. Mais croyez moi que dès qu’il a petit 5 minutes de lousse, il ferme l’œil… un 15 minutes d’autobus = petit repos, un pit-stop à l’hôtel = petit repos, je consulte la map = petit repos. La plupart d’entres-vous connaissez bien ‘’Bourrah’’, il faudrait mettre des ‘’clous’’ sur tous les bancs de la ville pour éviter qu’il s’y prélasse.

3ième attraction : Le château Ambras
(En Allemand, on dirait => Schloss Ambras). Ce château médiéval a subit plusieurs transformations à partir de 1565 sous l’archiduc Ferdinand II. Celui-ci passa du style médiéval au style Renaissance.
On a pu y voir des tonnes de kit différents présentant les armures et les armes que les hommes (et enfants…) utilisaient pour se battre. Pour la plupart, ce sont des armures ou pièces d’armures des chefs d’armée célèbres de l’époque. On voyait les armes datant des années 1500, wow, de vraies lances telles que dans le film Braveheart. Aussi, on a pu y voir la Salle Espagnole, construite de 1569-1572, c’est l’une des plus belles et plus importante en style Reanaissance (ouf… une chance que j’ai encore les pamphlets pour vous expliquer tout ça!!!)

4ième attraction : 16 :30 – Nous méritons bien une pause pâtisserie & café. Miam, délicieux.


5ième attraction : Musée d’art populaire Tyrolien (En Allemand, on dirait => Tiroler Volkskunstmuseum). Eric est pu capable. Il est 17 :00 et il reste un musée auquel je tiens vraiment et je ne n’ai pas fait. Il ferme à 18 :00 et nous sommes à 5 minutes à pied du musée et de notre hôtel. En marchant vers le dernier musée, on passe devant une épicerie… ce qui donne évidemment le coup d’envoi pour qu’Eric m’abandonne. 2 bières et 2 bouteilles de vin plus tard, il part pour la chambre d’hôtel et moi pour le musée. Un ti-bisou, on se revoit dans 1 heure. C’est parfois trippant de partir chacun de notre côté lorsqu’on n’est pas à l’autre bout de la ville. Mon pamphlet indique que le musée ferme à 18 :00, il me reste encore 45 minutes pour faire le tour, et dans mon cas, c’est ben en masse pour être rassasiée. J’arrive devant et qu’est-ce que j’aperçois… à ben maudit, la pancarte de la porte indique la fermeture pour 17 :00!!! GGGrrrrr… j’y tenais vraiment à ce musée et il était gratuit, aujourd’hui, avec ma carte à 29 Euro… mausus, ma carte finit à 9 :00 demain matin et le musée ouvre à 9 :00… Beon, ben je retourne bredouille à l’hôtel, mais quelle chance, l’Office du touriste est directement sur mon chemin du retour. J’en profite pour gentiment leur faire part de ma déception, ceux qui me connaissent bien ne seront pas surpris que j’en profite aussi pour leur expliquer que 2 billets gratuits pour un autre jour me ferait plaisir! La fille au comptoir appelle son patron, ça se passe en allemand et je ne comprends absolument rien… mais au retour, elle me mentionne que malheureusement elle ne peut pas me donner autres billets, mais elle peut me rembourser le prix d’entrée de ce musée afin que je puisse re-payer pour le visiter. 8 Euro/Pers. et mon chum n’est pas avec moi pour montrer sa carte Innsbruck… pas grave, je la tète un peu et elle me remet un beau 16 Euro! YÉ! (Hehe, Tamara tu dois être fière de moi, qui ne demande rien n’a rien!).
De retour à l’hôtel, Eric est surpris de me voir si tôt.

C’est maintenant l’heure de la pause alcool et je tape mon blog avec plaisir puisque cela me remémore ma journée entière. J’adore ça, c’est long à lire je sais, mais plutôt que de regarder un film à la télé (tel qu’Eric se plait à faire pour relaxer), je me refais le film de ma journée tout en le tapant.

Délivrance, toute ma mémoire est maintenant sur le blog! Dans quelques années, voir même plusieurs années, peut-être je prendrai plaisir à lire mes aventures à mes enfants, ou à mes nièces ou neveux! À un certain âge, accompagné de photos, cela leur fera faire de beaux rêves avant le dodo…

À bientôt!

Caro et Eric