Jour 1 suite et Jour 2

Je ne croyais pas avoir quelque chose à raconter pour la fin de mon jour 1 mais… imaginez-vous donc… à chacun de nos voyages on dirait qu’il y a une ‘’histoire de tout nu’’!!! Au Maroc, c’était mon histoire du Hammam, en Californie c’était les gars qui buvaient de la bière à poil assis sur une terrasse d’un coin hyper public et passant, et là… j’en ai une autre à Innsbruck!

Eric et moi étions très heureux de mettre notre maillot et d’aller relaxer dans les saunas du 6ième étage… mais en arrivant là, quelle surprise à l’ouverture de l’ascenseur… on tombe sur une paire de FESSE À L’AIR en face de nous… pis si la paire de fesse est à l’air ben la zizine aussi (pour rester polie tout de même!). Évidemment, je fais un peu le saut car c’est un monsieur d’une cinquante d’années, alors je regarde un peu partout et je ne sais plus où me garocher… je tourne à gauche pour me mettre… face à un cul de sac, et c’est là que je dis à Eric : ‘’Ouin heeee, peux-tu aller voir peut-être que les filles n’ont pas accès… mais au moment même où il demande la question à l’homme nu, la voix lui fige complètement et avec un grand étonnement, il me répond rapidement : ‘’Y’a pas de problème Caro, je viens de tomber face à face avec une femme tout nu !’’. Hummmmm… hein, j’ai manquée quelque chose ou quoi, on n’est pas dans un hôtel de nudiste, ni dans un hôtel d’échangiste, ni sur une plage… attend, on va regarder les indications sur la porte. On passe les ti-dessins de bas en haut, interdit d’entrer avec des d’animaux, interdit d’apporter de la nourriture, interdit de fumer (vous pouvez imaginer le dessin d’une cigarette avec un rond rouge pis la barre en diagonale dedans, tous les signes étaient comme ça)… et le dernier mais non le moindre, une image d’un garçon en bedaine avec un short pis un ti-rond rouge autour avec … la fameuse barre rouge en diagonale dedans…!!!!!!!! Ayoye, quelle surprise! Beon, on fait quoi ???? On se regarde la bouche ouverte, un peu embêtée… pas que depuis toute les années, nous ne nous sommes pas vus nus… mais là… pas ensemble devant tout le monde (je dis tout le monde car depuis, ça fait 4 monsieurs qui passent… tout nu). Enfin, fuck it, on décide de garder nos costumes de bain et de faire semblant de ne pas parler anglais ni français si quelqu’un nous dit quelque chose… hahahahah! On profite des magnifiques saunas (un humide à vapeur, un sauna bio et une sauna sec… une douche glacée et hop on relaxe sur les belles chaises longues dans l’aire de détente.
Dodo, 10 hrs, on dort comme des roches jusqu’au lendemain matin.

Jour 2 –
Levé à 6 :45 am, on s’habille rapidement et on quitte pour le petit déjeuner servit au rez-de-chaussé et inclut. On s’attendait à manger un déjeuner continental (toasts pain blanc, céréales servies avec du lait tiède, des pommes poquées, du café filtre dans les machines de réchaud). Mais une fabuleuse surprise nous attendait!
Le déjeuner était aussi imposant que le buffet du Casa Corfu!!!! Les choix couvraient le goût de tout le monde, la majorité des aliments étaient bios, etc… Env. 6 sortes de pains (brioché, au levain, seigle, pumpernickel naturel, aux noix, strudel aux pommes typiques de la région, etc), des yogourts, plusieurs sortes de confitures, du Nutella, plusieurs sortes de noix, plusieurs sortes de fruits séchées, plusieurs sortes de céréales, des fruits frais complets et coupés, un plateau de superbes fromages durs et mous tel qu’à la Fromagerie Hamel, un plateau de charcuterie à la hauteur et d’autres fromages en tranche tel que du suisse, des ti-fromages emballés (comme les tites-vaches de chez nous)… déjà vous salivez hein, mais je ne vous ai pas parlé du déjeuner chaud qu’ils offrent, le parfait déjeuner salé, des omelettes, des tites saucisses, des grosses saucisses, du bacon et de très fines tranches de jambon rôti… de quoi combler les bedaines des hommes! (Joey, mon chum te fait un clin d’œil :-P). Bon, je n’en reparlerai pas chaque jour, mais tous les matins, on va bien commencer la journée à Innsbruck!

Ensuite, on est monté prendre notre sac de ski et de bottes, et hop, on sort de l’hôtel et l’arrêt de la navette est juste au coin de notre rue, c’est absolument parfait! On arrive là, on dépose nos affaires et les gens commencent à arriver, 2 personnes, 4 autres, 5 autres, 2 autres… ben làààààààààà, tout le monde a ses bottes de ski dans les pieds, leurs ski et bâtons dans les mains (pas dans un sac à ski)… on ne peut pas avoir le mot TOURISTES plus étampé dans le front… c’est avec une petite gêne qu’on monte dans l’autobus sans compter que notre sac de ski prend la ½ de la place de stockage disponible pour les gens de l’autobus...

Évidemment, comme tout bon voyage, dès le départ il y a un pépin… notre navette en coincée en arrière d’une parade typique tyrolienne… avec des gens portant des costumes d’époque (avec les ti-bas blancs, les culottes courtes, pis les chapeaux verts avec un longue plume qui pointe dans les airs) de toute beauté!!! Pas de quoi stressé le chauffeur qui décide de faire un 360 avec l’autobus pour rebroussé le chemin. Avance, recule, avance, recule, avance, recule et nous voilà repartis!

1 hr plus tard, on arrive au centre de ski (Stubaier Gletscher – un glacier).
J’ai oublié de vous dire que le voyagement en avion a été pénible pour les bottes de ski d’Éric… une de ses clips de bottes était ‘’pétées’’. Donc, première chose, on arrête dans la boutique InterSport (et oui, comme à Montréal) et il fait réparer le tout. On peut ensuite aller porter nos bagages dans les casiers payants. C’est là qu’Éric découvre qu’il a oublié l’argent EURO à l’hôtel… et le locker coûte 2 Euro (pour un tout petit)… et évidemment ils prennent la carte de crédit pour + de 10 Euro!!!! Ne sachant plus quoi faire, on essait d’offrir un 5$ CAD au gars du comptoir… évidemment il avait l’air de nous prendre pour des cons… vous auriez dû lui voir l’expression, surpris, rire, curiosité mélangée, il regardait le billet bleu tandis qu’Éric lui disait que c’était l’équivalent d’environs 3 Euro… le gars a finalement accepté le billet tout énervé lorsqu’il a demandé qui était le gars sur le billet et qu’il a constaté que c’était Wilfrid Laurier! Des fois, c’est bizarre les voyages, on a l’impression d’être des cons et finalement les gens en face de nous trippent sur ce que l’on n’aurait pas crus possible. Pffff! Enfin… on était content c’était réglé… mais finalement le casier était minuscule alors le gars a finalement eu pitié de nous et il a collé un ti-collant sur nos sacs pour ensuite les entreposer à l’arrière dans le back store. Hahahahhahaahah! On comprend maintenant pourquoi tout le monde part avec son stock sur le dos dès le matin…


Et enfin, la journée de ski! Elle était superbe, un gros soleil nous attendait. On avait VRAIMENT chaud au début de la journée, on regrettait de ne pas avoir enlevé plus de pelure de vêtement… mais finalement une fois en haut complètement, on était bien content car un bon vent nous attendait. Les pistes étaient superbes, on dirait qu’il n’y avait pas de limite. Pas d’arbres pour séparer les pistes car à cette hauteur (3333 mètres d’altitude) il n’y a pas vraiment de végétation… c’est bizarre, les pistes sont séparées dans des poteaux de couleurs mais tu peux les dépasser sans problèmes pour te promener entre chacune d’elles dans les portions non-damées. Surprenant, mais les pistes n’étaient pas d’une grande difficulté.

L’accélération de certaines pistes étaient par contre surprenantes, même dans les faux plats… mais tout de même, aucune piste n’était infaisable…. Je dirais même que pour réellement m’amuser j’ai due passer par quelques petits hors pistes bossus. Il y avait un dénivelé dans une d’elles qui m’a fait vivre un battement intense de la patate… probablement pcq mon Marc n’était pas là pour me motiver et pour me pousser dans le cul… j’ai tendance à être un peu chicken même si le niveau de mon ski me permet ces petits excès…



On était tellement énervés de faire du ski qu’on ne s’est même pas arrêtés pour dîner. Pas besoin de vous dire qu’on n’avait pas faim avec le déjeuner de champion que l’on avait prit… et aussi parce que sans monnaie EURO, ce n’est pas facile d’acheter juste une petite bouteille d’eau!!! C’est donc l’intérieur de la bouche comme un raisin sec et les jambes en compote que l’on a fini notre journée en redescendant avec le funiculaire vers le parking où l’autobus nous attendait. De 10 :30 à 15 :45 sur les pistes, départ en bus à 16 :30.
Retour en ville, arrivée à 17 :30, la douche méritée et attendue.

Nous sommes sortis à 19 :30 pour aller directement dans un restaurant recommandé par un Autrichien. Eric a mangé le 1er Wiener Schnitzel du voyage (un genre d’escalope pané). C’était délicieux avec du citron. Le resto était plate à mort donc on ne s’est pas éternisée.

En sortant du resto, comme 45 minutes plus tard (on a mangé à une vitesse d’affamés mal nourris) … Puisqu’il n’était que 20 :15, nous avons marchés un peu dans les rues environnantes pour fouiner dans les vitrines des boutiques fermées.
Eric avait encore faim et rêvait maintenant de manger un strudel typique de la région… ça n’a prit qu’environs 5 minutes pour que j’aperçoive une merveilleuse petite pâtisserie de luxe qui offrait, dès l’entrée, un comptoir de magnifique strudels!!!
J’avais l’impression d’être avec un enfant vraiment content, Eric essayait d’expliquer à la fille derrière le comptoir à quel point il était heureux de trouver une pâtisserie ouverte. La fille s’est empressée de lui répondre qu’elle fermait dans 5 minutes.
C’est ça la vibe trippante des voyages, au bon endroit au bon moment! Pâtisserie en take out alors, servit sur une tite napkin, nous l’avons dégusté en marchant… face au vent. Le strudel était recouvert de sucre à glacé, il y avait un vent à écorner les bœuf, je vous joins donc une photo de ce qu’ai eu l’air dès la 1ière bouchée.

Bon, c’est fini pour aujourd’hui. Demain, autre de journée de ski, je vous promets un blog court…

Désolé pour la longueur, pour nous c’est un aide mémoire fantastique.

À bientôt,

Eric et Caro